• Le 2 juin 2015

    Aujourd'hui le 2 juin 2015,

     

    Je me réveille normal, sans grande difficulté cette fois si, à 7h du matin! Je suis de nouveau sûr Skype... Je rêvasse, je glandouille un peu, puis me prépare... J'étais bien. Jusqu'au moment où je me suis souvenue d'un message pas cool de la veille venant de mon amie (la même que le jour précédent), à ce moment-là je suis direct revenue à la dure réalité! Ce message disait mot pour mot ceci : "Je te dis un dernier truc là c un choix entre une corres inconnue et ta meilleure amie . Final a demain". Je précise le mot "corres" est un abrégé de correspondante. Elle ne m'avait dit cela croyant que mon choix ce résumer à ça, même pas, le choix n'était pas là ! (pour mieux comprendre faut lire le jour précédent). J'étais en colère rien que de m'en souvenir ! Bref j'ai fait fait fais mine de rien, j'ai déjeuné... Rectification, j'ai PAS déjeuné... Il n'y avait toujours pas de Nutella... J'ai attendu qu'elle m'envoie son message fétiche "va au bout de ta rue". Elle est venue me chercher. On est arrivées au collège, toujours en continuant de faire mine de rien. Puis je décidai d'entamer une conversation sur le sujet, je savais fort bien qu'elle ne lui serait pas très agréable à entendre, seulement je devais lui dire les choses en face... Je lui ai expliqué que ce choix qu'elle me proposer était grotesque, que ça n'avait rien à voir... Je dois l'avouer, je me suis emportée, j'ai levé fort la voix, peut-être aurais-je pas dû ? Je n'en sais rien. Elle, bien que ce soit un petit ange, est au fond très sombre (tous l'inverse de moi) J'avais fini par me taire, je ruminer cela dans ma tête tout en continuant notre chemin vers les rangs, pour aller de nouveau en Anglais. Seulement j'avais encore envie de lui dire ma façon de penser, sachant qu'elle avait remis ça sur le tapis. Le blabla a commencé à parler dans tous les sens, sans même essayer de se comprendre, quand d'un coup elle me balance à la figure "JE CHANGE DE COLLÈGE !" Autant vous dire que ça m'a fait un choc... Tellement puissant que j'ai pleuré une bonne partie du cours d'anglais. C'était catastrophique. J'ai demandé plus d'explication à la fin de la cour, elle me dit cela : "ma mère m'a proposé d'aller dans un autre collège plus expérimenté pour augmenter ma moyenne et je dois lui dire si je suis d'accord ou pas" quand elle m'a expliqué ça j'ai cru la tuée, j'ai pleuré pendant près de 1h pour juste une décision même pas encore prise... Passons 2h après je m'étais calmée. On a fini les cours de la matinée à 12 h, mon père est venue nous chercher. On a déposé mon amie, puis sur le chemin du retour mon père me demande ce qui se passe avec mon amie, car oui l'ambiance dans la voiture était plus que pesante. Je lui répondis que mon amie m'avait envoyé la veille un message déplaisant, j'ai donc raconté vite fait, vraiment vite fait le sujet et tous le blabla... Mon père aime bien donner son avis, ses idées, mais là je n'avais vraiment pas la tête à les écouter, un peu comme à chaque fois je dois l’admettre mais là c'était plus que d'autres... Il commença à parler, ça m'a agacé, je pense trop vite mais j'étais sur les nerfs, il commença à discuter quand j'ai soufflé, ça l'a fortement agacé tellement d’ailleurs, qu'une fois rentré chez nous, il claque toutes les portes, celle de la voiture, le portail et la porte d'entrée Je le suivis à petits pas... Dans ces moments-là, il me fait peur... Bref je rentre dans la maison et il me gueule dessus "Tu manges toutes seules, je mangerais quand tu seras partis! " J'étais mal... j'ai pleuré un moment dans ma chambre, puis je suis allée manger... seule. Une fois fini je suis remonté dans ma chambre, j'ai par l’intermédiaire du téléphone portable, envoyé un message explicatif à mon amie (et oui malgré nos disputes je l'adore quand même) et là elle me dit qu'elle en a mare de sa, vie que plus rien ne compte pour elle... Et qu'enfaite elle ne va pas changer de collège. Elle me dit ça même pas 2h après qu'elle me les dit ! J'ai eu mal pour rien !!!Je n'ai même plus eu la force de lui en vouloir encore plus... J'ai donc laissé tomber. Je me suis mise à lire. L'aprèm se déroula dans la tristesse, elle tire la tête (pas nouveau). Je n'ai pas de devoirs, pour le jour suivant. ENFIN! Une bonne nouvelle ! Pour ma décision d'aller dans une classe spéciale ou non... Je pense accepter. J'attends que ma mère rentre pour lui en parler au moment où je vous écris ces lignes, (surement avec des fautes XD). Voilà ma journée. Je vous dis tous ça, sachant que je ne vais pas me plaindre longtemps, je suis bien consciente qu'il y a des personnes dans de pires états que moi ou qui ont plus le droit de se plaindre que moi. Sauf que je pense que parler de ces problèmes comme ça n'est pas un mal, ça vous libère, même si personne ne lit vos lignes. Écrire vos problèmes vous empêche de sombrer... Aller à la prochaine ! ;)


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